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lundi 5 mars 2012

Conclusion


En à peine quelques décennies, nous avons été les témoins d’une véritable transformation de nos sociétés. Sans toujours en avoir conscience, nos modes de vies ont été modifiés, révolutionnés par d’innombrables avancées dans le domaine de l’informatique. Néanmoins, parallèlement à l’arrivée de ces Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) apparaissent de plus en plus d’interrogations concernant le respect de nos libertés individuelles. En effet, le peuple semble par bien des aspects, perdu dans un monde moderne où la notion même de frontière devient obsolète. Nous essayons de suivre la course effrénée du progrès mais, nous ne pouvons pas nier le sentiment d’inquiétude qui s’empare de nos esprits face à de nouvelles pratiques telle que la cybersurveillance. Ce terme, encore méconnu de certaines personnes à l’heure actuelle, nous intrigue et nous effraie. En faisant quelques recherches sur la Toile, nous nous rendons compte qu’il est difficile de définir concrètement ce qu’est la cybersurveillance. Cependant, nous pourrions la désigner comme une « forme de surveillance utilisant les Technologies de l’Information et de la Communication comme support ». Ce phénomène se présente donc comme un sujet propre aux sociétés du XXIème siècle. 

Depuis quelques années, nous sommes face à une importante miniaturisation des nouvelles technologies. Ce procédé, accompli grâce aux progrès techniques récents, offre un grand nombre de perspectives dont la surveillance à distance. Parmi  les innovations récentes, on retrouve la puce RFID. De la taille d’une tête d’épingle, cette puce est révolutionnaire. Elle permet effectivement de communiquer des informations nous concernant via une radio d’identification à distance. Créer à la base pour « tracer » des marchandises, on envisage d’implanter ces dernières dans notre corps afin de donner accès à certaines informations comme par exemple notre dossier médical. D’autre part, nous voyons également se développer la vidéosurveillance et la géolocalisation. L’ensemble de ces pratiques est au cœur d’un débat qui, sans doute, ne trouvera pas de réponse avant plusieurs années : faut-il au nom de notre sécurité et de notre bien-être accepter d’être constamment surveillés ? N’est-ce pas une atteinte à nos libertés individuelles ?

La cybersurveillance envahie depuis peu le monde du travail.  En effet, les employeurs mettent en place des outils indéfectibles permettant de « surveiller » les faits et gestes des salariés pendant leur temps de travail. Avec l’arrivée d’ordinateurs de plus en plus performants, il est tentant pour les travailleurs de se connecter sur la Toile, de stocker des données « personnelles »… Cependant, il est primordial pour les employeurs de pallier à de telles dérives au nom du bien-être de sa firme. La libre utilisation des TIC peut effectivement faire encourir un grand nombre de risques à une entreprise dont : la fuite d’informations confidentielles, une chute de la productivité, une dégradation de l’image de l’entreprise… Autant de menaces que souhaitent voir disparaître les chefs d’entreprises grâce à la cybersurveillance. Les questions de liberté et de respect de la vie privée des salariés sur leur lieu de travail se présentent donc comme étant une problématique majeure du XXIème siècle.

Les réseaux sociaux, très en vogue actuellement, jouent aussi un rôle majeur dans la cybersurveillance. Ces derniers sont, pour beaucoup de jeunes particulièrement, de véritables portes ouvertes sur notre intimité. En effet, chaque jour, des millions de personnes à travers le monde publient des informations, des photographies personnelles rendues en quelques clics visibles aux yeux de tous sur la Toile. Il devient donc un jeu d’enfant d’espionner un ami, un collègue voire sa famille en toute impunité, à croire que la notion de vie privée n’existe plus… Pour éviter de telles dérives chez les plus jeunes la meilleure solution qui soit n’est autre que la prévention.

Dans ce monde virtuel, il est difficile de trouver nos repères. De grandes entreprises n’hésitent plus à collaborer avec les réseaux sociaux tels que Facebook afin de racheter des informations sur leurs utilisateurs. On parle alors de ciblage marketing. Ainsi, chacun d’entre nous sommes des proies faciles pour les géants d’Internet : nos habitudes sont épiées, nos profils piratés… Le groupe « d’hacktivistes » Anonymous mondialement connu depuis peu, dénoncent haut et fort ce genre de pratiques intrusives.

Il est donc absolument nécessaire de réglementer la cybersurveillance. C’est dans cette optique qu’est créée le 6 janvier 1978 la Cnil (la Commission nationale de l’informatique et des libertés) suite à la loi « Informatique et libertés ».  La Cnil se doit de garantir l’informatique demeure un outil utile à la vie des citoyens sans jamais mettre en péril leurs droits, leurs libertés ni le respect de leur identité humaine et de leur vie privée.


La cybersurveillance semble donc être désormais omniprésente.

Bien que de telles pratiques soient de plus en plus controversées, il nous est impossible de nier le caractère sécurisant de ces dernières. Vidéosurveillance, géolocalisation sont autant de moyens permettant de protéger les populations face aux aléas de la vie.


Il est indispensable, à l’heure actuelle, de trouver un équilibre harmonieux entre protection et respect des libertés individuelles.


La cybersurveillance, à l’image des autres menaces que nous avons connu par le passé, peut-elle entraîner le monde dans une guerre, mais cette fois une guerre virtuelle opposant peuples et gouvernements ?

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