a. Les réseaux
sociaux : des portes ouvertes sur notre intimité
Dans certains réseaux sociaux on
expose des données très personnelles
qui restent visibles aux yeux de tous sur la
Toile. L’exemple le plus connu aujourd’hui n’est autre que Facebook. D’années en années, ce réseau social,
réunissant des millions d’utilisateurs,
récoltent de nombreuses informations dites personnelles telles que :
Notre âge
Notre sexe
Notre emploi
Nos diverses formations
Notre statut (célibataire, en couple, marié, divorcé, veuf…)
Notre attirance sexuelle (hétérosexuel, bisexuel, homosexuel)
Notre religion
Facebook va obliger dans quelques semaines les internautes à
utiliser automatiquement la fonction « journal »
qui se présente comme une biographie
détaillée. Il sera alors plus facile de retracer notre historique, d’avoir les détails de nos actions
passées depuis notre inscription.
Depuis l’arrivée de Facebook il est facile d’espionner ses amis, son conjoint, ses collègues,
sa famille. De plus en plus de personnes détiennent le mot de passe
de leur conjoint afin de regarder en douce son profil ou bien lire ses messages
« personnels », ce qui entraîne souvent des ruptures.
Certaines personnes s’exhibent à travers des photos choquantes
sans songer aux conséquences. Par exemple dans le
monde professionnel, il est aisé pour un employeur de rechercher le nom de son salarié sur un réseau tel
que Facebook afin de récolter des
informations personnelles, pratiques qui peuvent avoir des incidences sur
une éventuelle embauche.
D’autre part certains parents créent un profil Facebook dans le but de s’introduire
dans la vie privée de leurs enfants. En effet, à l’heure actuelle,
il semble que le dialogue parent/enfant
soit rompu.
Facebook apparaît alors comme l’unique moyen pour
les parents de participer à la vie de leur progéniture.
Depuis peu, Facebook propose le service « Facebook Places » qui permet
d’indiquer le lieu où l’on se trouve.
Cependant, les gens ne connaissent pas l’importance de
la traçabilité : il est désormais difficile de préserver son
intimité ! De plus, il est impossible d’être sûr de la suppression totale
de nos données. Facebook conserve les
données effacées qui peuvent être demandées en intégralité par le propriétaire.
Aujourd’hui, même la police se
sert de Facebook, des moteurs de
recherches pour les investigations lors des enquêtes. La
CIA, les services secrets sont intéressés par ces bases de données
permettant de trouver les criminels.
Selon le président de la CNIL, 85% des enfants entre 10 et 12 ans
sont inscrits sur Facebook. Mal informés, ils ne sont pas conscients des dangers qui les guettent. Les prédateurs sexuels peuvent trouver
facilement leurs victimes grâce aux coordonnées et photos mises en ligne. La
vidéo « Take this Lollipop »
permet de mettre en garde contre ce genre de risques.
La principale solution contre
de telles menaces est la pédagogie : il est primordial d’informer nos enfants ! Les parents doivent être
conscients des dangers présents sur la Toile.
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